Malgré l’existence d’un large arsenal thérapeutique et la réduction de la fréquence d’application des produits topiques, un tiers des patients atteints de psoriasis ne suit pas du tout la prescription. Parmi ceux qui le font, une bonne partie ne se conforme pas à la prescription exacte.
Plusieurs raisons sont invoquées pour expliquer cette non-adhésion aux traitements : leur non-commodité d’application (produits qui coulent ou qui débordent), leur aspect salissant, collant ou graisseux, le temps trop important nécessaire pour les appliquer.
Pour améliorer la prise en charge, Leo Pharma a développé, à la demande et avec l’aide des patients et celle des dermatologues, un gel applicateur. « Ce procédé a demandé quatre ans de travail et de recherche précise Sarah Moumane, responsable des affaires médicales dermatologie de Leo. Il permet de mieux cibler les zones à traiter, même celles cachées sous les cheveux, et il délivre la juste quantité nécessaire du produit. »
Ce nouveau système se compose de trois parties : une cartouche contenant le gel munie d’un piston pour amorcer, une tête dotée d’une gâchette pour délivrer le produit et d’un embout applicateur avec une surface plane, un capuchon de protection. « Grâce à l’embout le patient ou l’aidant peut appliquer le gel directement sur la plaque, à la racine des cheveux, sans exposer les zones saines ni les cheveux au traitement, explique Sarah Moumane. Ce procédé évite également de toucher les plaques et le gel avec les doigts. Le massage peut se faire avec la partie plane de l’embout. L’applicateur est perçu comme plus hygiénique, plus propre, cet avantage est apprécié par un quart des patients. »
La précision et la reproductibilité de la dose délivrée, ainsi que l’application sans contact, sont également approuvées par plus de 90 % des dermatologues et des pharmaciens. Ils estiment que ce nouvel applicateur va améliorer l’observance et rendre le traitement plus efficace.
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