L’Union européenne vient d’adopter une définition commune pour les perturbateurs endocriniens, qui ouvre la porte à l’interdiction de ces substances. De son côté, la France a décidé d’engager dès à présent des mesures nationales.
Ce 4 juillet, les états membres de l’Union Européenne ont enfin adopté une définition des perturbateurs endocriniens utilisés dans les pesticides. L’importance de cette définition légale des perturbateurs endocriniens est majeure, car elle est un préalable nécessaire si l’Union Européenne souhaite en réglementer ou en interdire par la suite l’usage. Dans le même temps, la Commission européenne s’est engagée à accélérer sa politique de lutte contre ces substances chimiques, notamment en allouant 50 millions d’euros complémentaires en faveur de la recherche sur les effets des perturbateurs endocriniens dès 2018.
De son côté, la France a décidé d’engager dès à présent des mesures nationales : les trois ministères de l’Écologie, de la Santé et de l’Agriculture s’engagent à utiliser la procédure prévue par le droit européen permettant, sur la base d’analyses scientifiques et techniques menées au niveau national, d’interdire sur le marché français des produits renfermant des perturbateurs endocriniens. La France compte également protéger les citoyens contre les effets du bisphénol S, désormais reconnu comme perturbateur endocrinien, mettre en ligne la liste des produits pesticides renfermant des perturbateurs endocriniens, et étudiera la mise en place d’un étiquetage obligatoire de présence des perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques, les jouets et les emballages alimentaires. Un site sera également créé pour fournir aux Français, en toute transparence, toutes les informations utiles pour réduire leur exposition aux substances dangereuses.
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