Qu’est-ce qu’un produit de protection solaire ?
C’est un produit cosmétique destiné à être appliqué sur la peau pour la protéger du rayonnement ultraviolet (UV) en absorbant et/ou en réfléchissant ce rayonnement. Qu’il s’agisse d’une crème, d’un lait, d’un gel ou d’une huile, un produit de protection solaire doit : garantir un facteur de protection solaire (SPF ou facteur de protection UVB) minimum de 6 ; assurer une protection UVA minimale en fonction du SPF ; couvrir les UVA les plus longs, ce qui correspond à une longueur d’onde critique minimale de 370 nm.
Comment le choisir ?
Le SPF affiché sur le produit, le phototype du patient, et les conditions d’ensoleillement constituent les trois critères. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) propose un guide pratique pour permettre au consommateur de choisir le niveau de protection adapté, à télécharger sur ansm.sante.fr/Dossiers/Securite-des-produits-cosmetiques/Produits-solaires et à distribuer au comptoir sans modération.
Que signifie le SPF ?
Il correspond à l’effet retardant du produit par rapport à l’agression du soleil causée par les rayons UVB. Par exemple, l’indice 30 d’une crème signifie qu’il faut en théorie 30 fois plus de temps pour attraper un coup de soleil en l’appliquant. Mais en pratique, pour obtenir cette protection revendiquée, il faudrait appliquer 2 mg de crème par cm² de peau, soit l’équivalent de 6 cuillères à café de produit pour un adulte de corpulence moyenne. Diminuer de moitié cette quantité divise par 2 ou 3 la protection. Celle-ci est également abaissée en fonction des activités physiques, des bains, de la transpiration et des frottements. D’ailleurs, quel que soit le SPF affiché, l’utilisation d’un produit de protection solaire n’a pas pour objectif de prolonger la durée d’exposition. Ce message de prudence doit apparaître sur l’emballage du produit.
Comment connaître le niveau de protection contre les rayons UVA ?
Même si le SPF reflète la protection contre le rayonnement responsable des érythèmes (essentiellement les UVB), les produits de protection solaire doivent également contenir une protection contre les UVA. Elle doit représenter au moins un tiers de la protection anti UVB. Par exemple, un SPF de 30 implique une protection anti UVA au moins égale à 10.
Pourquoi la mention « écran total » n’existe plus ?
Car aucun produit de protection solaire ne permet actuellement de garantir une protection intégrale contre l’ensemble des UV. À cet égard, l’ANSM souligne que l’application d’une crème solaire ne doit pas faire négliger l’importance des protections vestimentaires, en particulier pour les enfants (chapeau à larges bords, lunettes de soleil, t-shirt au tissage serré).
Comment assurer une bonne conservation des produits ?
Il est nécessaire d’éviter les écarts de température, les sources de chaleur et l’exposition directe au rayonnement du soleil. Bien refermer le produit après chaque utilisation. Outre la date de péremption, après la première utilisation, la « période après ouverture » ne doit pas être dépassée. Enfin, ne pas utiliser un produit qui a changé d’aspect et/ou d’odeur.
Que faire en cas de survenue d’un effet indésirable ?
Il est recommandé au consommateur : d’arrêter l’utilisation du produit de protection solaire en cause ; de conserver le produit avec son emballage pour une éventuelle investigation (par exemple, une exploration allergologique menée par le médecin dermatologue-allergologue) ; de consulter un professionnel de santé. Depuis le 13 mars 2017, les professionnels de santé et les usagers peuvent signaler en quelques clics aux autorités sanitaires tout événement indésirable sur le site signalement-sante.gouv.fr.
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