À compter de juillet 2015, l’Anses sera responsable de la délivrance des autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, des matières fertilisantes et des supports de culture. Une mission précédemment confiée au ministère de l’Agriculture. « L’enjeu par rapport à cette nouvelle responsabilité n’est pas tant la délivrance des AMM - qui est très encadrée et structurée -, mais plutôt d’être capable de réagir rapidement quand on détectera des éventuels signaux négatifs lors de l’utilisation de ces produits sur le terrain », analyse Marc Mortureux, directeur général de l’Anses, qui souhaite mettre en place un véritable « réseau de phyto-pharmacovigilance ».
En parallèle, dans le courant de l’année, l’Anses poursuivra ses efforts pour mettre à à disposition des consommateurs des avis et recommandations concernant la consommation de compléments alimentaires chez le sportif et la femme enceinte, les allergènes dans l’alimentation, l’utilisation domestique de produits biocides, l’impact des ondes et des objets connectés sur la santé des enfants… L’agence sanitaire poursuivra également l’évaluation de différents perturbateurs endocriniens et actualisera les repères nutritionnels.
D’après les données franciliennes de Santé publique France
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