« La vente en vrac est difficile à mettre en œuvre en officine en raison du cadre réglementaire très strict. Il faut tout d’abord s’assurer de ne pas sortir du périmètre du monopole pharmaceutique. Ensuite, il faut avoir un dossier similaire au DIP (Dossier d’Informations Produit que l’on peut comparer à l’AMM d’un médicament) à la pharmacie. En effet, c’est le personnel qui va porter la responsabilité des produits, pas seulement la marque. Il doit donc respecter les BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication), assurer l’étiquetage et la traçabilité des produits mais aussi garantir la sécurité du patient. Enfin, le fabricant doit signer un cahier des charges du produit avec différents points de vente. Cela explique pourquoi certaines marques lancent des expérimentations dans quelques officines uniquement, et pas des centaines.
En fait, il y a une vraie contradiction entre les objectifs de la loi AGEC auxquels répondent la mise en place du vrac et les différents règlements applicables qui ne sont pas prêts à suivre cette évolution à ce jour. Il faut maintenant attendre que la réglementation change, peut-être en 2023… »
*Directeur général et pharmacien responsable du groupe Giphar
Ça vient de sortir
Eylea : un nouveau dosage dans la gamme
À savoir pour bien dispenser
Infections à méningocoques : obligation vaccinale élargie
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Pegasys : merci l’Allemagne et l’Italie
Avis de l’ANSM
Pas de substitution de biosimilaires pour l’insuline