Les pharmaciens d’officine et de la distribution en gros doivent s’assurer que les produits cosmétiques qu’ils commercialisent ne renferment pas de substances interdites. En cas de non-respect, ils pourront être verbalisés lors de contrôles de la DGCCRF.
Dans un courrier adressé à l’Ordre, la DGCCRF rappelle aux pharmaciens d’officine et de la distribution en gros leur devoir de vigilance quant à la composition des produits cosmétiques qu’ils distribuent. Ce courrier de l'administration vient en réaction à l’enquête menée par le magazine « UFC-Que Choisir » le 7 juin dernier. La revue avait alors publié sur son site Internet une liste de 1 000 produits cosmétiques contenant des substances jugées « indésirables », mais surtout, elle avait relevé l’existence sur le marché de 23 produits (dont certains vendus en pharmacie) contenant des conservateurs interdits : l’isobutylparaben (interdit depuis le 30 juillet 2015) et la méthylisothiazolinone (interdite depuis le 12 février 2017 dans les produits non rincés).
Toutefois, cette liste de 23 produits est non exhaustive. La DGCCRF invite donc les pharmaciens à examiner avec attention la composition des produits cosmétiques référencés dans leur établissement. En cas de présence de substances interdites, les produits doivent être retirés du marché. En outre, si des produits contenant des substances interdites ont été vendus aux consommateurs postérieurement à la date d'interdiction fixée par la réglementation européenne, la DGCCRF demande que des mesures de rappels appropriées soient mises en œuvre. En pareils cas, l’Ordre « recommande aux distributeurs de se rapprocher des fournisseurs, afin de connaître les modalités pratiques de mise en œuvre des mesures nécessaires, et notamment à l’occasion des rendez-vous commerciaux ».
Enfin, la DGCCRF avertit qu’elle procédera à des injonctions si elle constate la non-exécution de ces obligations réglementaires.
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