Les inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTI) et non nucléosidiques (INNTI) : le blocage de l’activité de la transcriptase inverse empêche la synthèse d’ADN complémentaire à partir de l’ARN viral, s’opposant donc à son intégration dans le génome de la cellule infectée. Ils restent le socle de presque toutes les trithérapies et sont également présents dans des bithérapies fixes.Les inhibiteurs de protéase ou antiprotéases (IP) : ils conduisent à la formation de particules virales immatures et donc non infectieuses. Ces produits ont révolutionné au moment de leur apparition la prise en charge de l’infection VIH en permettant un contrôle prolongé de la réplication virale, en prévenant l’émergence de la résistance et un effondrement des infections opportunistes et de la mortalité. Les IP conservent une place de choix, notamment lorsque l’observance est aléatoire.Les inhibiteurs de l’intrégrase (INI) : ils visent l’enzyme indispensable à l’intégration du génome du VIH-1 dans l’ADN cellulaire de l’hôte. Ces produits ont révolutionné la prise en charge des patients en échec virologique à la fin des années 2000. Ils possèdent la propriété de rester en général actifs sur des souches virales résistant aux autres classes. Les molécules de deuxième génération (dolutégravir, bictégravir) sont très utilisées aujourd’hui en trithérapie ou en bithérapie. Quant aux cabotégravir, il a été commercialisé depuis peu sous forme injectable à libération prolongée.Les inhibiteurs d’entrée : ils s’opposent à la pénétration du virus dans ses cellules cibles : - inhibiteurs de fusion : l’enfuvirtide est un inhibiteur compétitif de la fusion virus/cellule, ce qui empêche l’ARN du virus de pénétrer dans la cellule cible ;- inhibiteurs des corécepteurs du CD4 (inhibiteurs du CCR5) : le maraviroc est un antagoniste sélectif et réversible du CCR5 (corécepteur des chimiokines humaines). Le fostemsavir est une prodrogue du temsavir, une molécule bloquant l’entrée du VIH dans les lymphocytes CD4 via une inhibition sélective de la fixation du virus sur la sous-unité gp120 de la glycoprotéine d’enveloppe de ce dernier.
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Publié le 08/06/2023
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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