Insecticides, moustiquaires et traitements pharmaceutiques montrent aujourd’hui leurs limites dans la lutte contre le paludisme, qui fait encore de très nombreuses victimes (216 millions de cas, 445 000 décès en 2016, selon l’OMS). Face à ce constat, Target Malaria, organisation à but non lucratif, souhaite effectuer dans les prochains mois un lâcher expérimental de moustiques mâles (Anopheles gambiae) génétiquement modifiés (GM) au Burkina Faso. Il s’agit d’une étape préliminaire d’une stratégie dont l’objectif ultime est d’éliminer les moustiques responsables de la transmission du paludisme.
Saisi en octobre 2015 par Ségolène Royal (alors ministre en charge de l’environnement), le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) a émis un avis sur le sujet des moustiques GM en juin 2017. Selon l’analyse du HCB, « le recours à des moustiques modifiés ouvre des perspectives intéressantes en termes de contrôle de populations de moustiques vecteurs. Si les moustiques modifiés devaient s’inscrire dans une perspective de prévention, ce serait sur le long terme et non comme un outil d’urgence en cas de crise sanitaire, situation dans laquelle les lâchers de moustiques se révéleraient à eux seuls inefficaces ».
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