Le baclofène n’est pas un traitement évident à équilibrer : les variations individuelles sont très importantes : « c’est aussi compliqué à prescrire que l’insuline ! », compare le Pr Philippe Jaury. En d’autres termes, le baclofène est un traitement qui doit être prescrit à la carte, chaque patient réagissant différemment. « En général, il faut 3 à 4 mois avant de trouver le bon dosage, en augmentant les doses très progressivement. Pour que le patient ne se décourage pas, on l’aidera à identifier les premiers signes d’une action efficace. À savoir, lorsqu’il commence à boire la même quantité, mais plus lentement », poursuit Philippe Jaury.
Aussi, on préviendra des effets indésirables possibles : 50 % de somnolence et d’endormissements brutaux qui sont très gênants, de la fatigue, des céphalées en casque, des troubles de la mémoire, des acouphènes, des troubles de l’humeur… « En cas de manifestations indésirables, il faudra diminuer les doses et répartir les prises différemment », conseille Philippe Jaury. Un jeu qui peut en valoir la chandelle. Selon le médecin, au bout de 5 ans de traitement, 20 % des patients ont arrêté l’alcool.
Une prescription à la carte
Publié le 14/09/2015
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C.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3199
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