Revenue vendredi à son domicile de la commune du Tampon, au Sud de l’Île de la Réunion, après un bref passage en Métropole, à l’issue d’un voyage humanitaire de plusieurs semaines en Guinée, une pharmacienne a présenté une fièvre modérée pour laquelle elle a été hospitalisée dans une unité spécialisée du CHU Félix Guyon de Saint-Denis. Comme le prévoit le protocole national, cette professionnelle de santé a appelé l’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI), qui a décidé de son transfert dans cet hôpital appartenant aux douze établissements français de référence. Toutes les mesures de confinement y ont été prises, du personnel de l’hôpital ayant même été rappelé pour assurer cette prise en charge dans une chambre à pression d’air négative pour éviter la propagation éventuelle du virus. Alors que les résultats d’analyse ne seront connus qu’en fin de journée, la préfecture de la Réunion s’est voulue rassurante, la patiente ne pouvant, selon elle, représenter un risque de contagion. « En effet, ce n’est qu’à l’apparition des symptômes graves (vomissements, diarrhées…), que les personnes deviennent contagieuses par contact avec les fluides biologiques », a-t-elle rappelé. Si le diagnostic prononcé par l’Institut Pasteur de Lyon, centre de références pour les fièvres hémorragiques virales, s’avérait positif, il s’agirait du troisième cas d’Ebola sur le sol français.
Une pharmacienne de la Réunion pourrait avoir contracté le virus Ebola
Publié le 15/12/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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