Au même congrès de l’Académie américaine d’ophtalmologie, des médecins de Cambridge (États-Unis) ont fait une suggestion surprenante. Selon une étude qu’ils ont réalisée, plus les enfants et les adolescents passent de temps à l’extérieur, moins ils ont de risque de devenir myopes. L’équipe y voit même une option préventive face à l’incidence croissante de ce trouble de la diffraction chez les plus jeunes.
Anthony Khawaja et coll. ont présenté les résultats d’une analyse de huit études, soit 10 400 enfants et adolescents. Pour chaque heure supplémentaire passée, par semaine, en activités extérieures, le risque de myopie diminue de 2 % environ. Les enfants myopes restaient, en moyenne, 3,7 heures de moins dehors par semaine que les autres (indemnes ou hypermétropes).
L’explication n’est pas claire. Ce résultat pourrait n’être que la conséquence de séjours dehors plutôt que d’une activité particulière, notamment en évitant d’utiliser la vision de près (consoles de jeu, études).
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !