RÉSERVER les places en maison de retraite aux personnes qui en ont véritablement besoin, raccourcir la durée des hospitalisations, préférer les soins à domicile à ceux en institution… En matière de politique de santé, voilà ce qu’on appelle une tendance lourde. Parfois un peu trop lourde… C’est en tout cas l’avis de Gudrun Ek, une Suédoise de 73 ans qui assume difficilement la charge de sa mère, Mme Lundvall, âgée de 101 ans. Si la centenaire vit encore chez elle, sa fille s’occupe tout de même de ses courses et lui rend visite au moins quatre fois par jour. Mais, depuis sa chute au printemps et son séjour d’un mois à l’hôpital, Mme Lundvall ne se sent plus en sécurité seule dans son appartement. Elle a donc demandé l’hospitalité à la maison de retraite de Jokkmokk, commune qu’elle n’a jamais quittée. Surprise, l’établissement a rejeté sa requête, au motif que la demandeuse est en trop bonne santé, et lui a proposé à la place un volume horaire d’assistance à domicile plus important. Les limites du maintien à domicile à tout prix seraient-elles atteintes ? Mme Lundvall ne saurait dire. Elle qui, samedi dernier, dans son propre salon, a éteint d’un souffle 101 bougies.
La maison de retraite lui ferme sa porte
Une centenaire trop valide
Publié le 25/10/2012
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Les limites du maintien à domicile à tout prix
Crédit photo : S. TOUBON
› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2955
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