Interdit en France en 1993, le Captagon continue d’être fabriqué dans certains pays. Jusqu’en 2011, la production s’effectuait essentiellement au Liban, avant de se délocaliser vers la Syrie. Utilisée par les djihadistes syriens, l’amphétamine sert aussi de ressource à l’État islamique. Les comprimés de Captagon sont échangés contre des armes ou vendus de quelques centimes de dollars l’unité au Liban à plus de 20 dollars en Arabie Saoudite, selon un rapport de l’UNODC (United Nation Office on Drugs and Crime). Le trafic est particulièrement lucratif, l’amphétamine étant très prisée dans les pays du Golfe pour ses vertus « revigorantes ». Il est également prospère et les saisies effectuées dans les pays de la péninsule arabique ont fortement augmenté ces dernières années. D’après l’Organisation mondiale des douanes (OMD), les quantités de Captagon saisies sont passées de 4 tonnes en 2012 à plus de 11 tonnes en 2013. Fin octobre, 2 tonnes de comprimés de l’amphétamine ont encore été interceptées à l’aéroport de Beyrouth, alors que cinq Saoudiens tentaient d’embarquer les valises pleines. Et la semaine dernière, deux autres tonnes ont été saisies par la police à la frontière turco-syrienne.
Un trafic en plein essor
Publié le 23/11/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3219
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