En cancérologie, la précocité du dépistage est d'autant plus précieuse qu'elle augmente l'efficacité des traitements entrepris. Parmi les nombreuses techniques proposées, le recours aux biomarqueurs est porteur de progrès significatifs.
Dans ce domaine très fécond, les récents travaux d'une équipe zurichoise explorent une voie originale. Après avoir constaté que de nombreux cancers s'accompagnent d'une hypercalcémie avant même le stade clinique, les chercheurs ont mis au point un « tatouage » biomédical capable d'objectiver cette variation biologique. Alors que les premiers symptômes de cancer surviennent au minimum à partir de 10 mg/dL de calcium dans le sang, leur dispositif vivant, implanté sous la peau, permet de détecter l'hypercalcémie dès 5,6 mg/dL. En pratique, le tatouage, évalué chez la souris, fonce lorsque la calcémie augmente, et devient visible, trahissant la présence d'un cancer asymptomatique. Un bronzage très médical qui ne doit rien à l'astre solaire… Mais pourrait éclairer d'un jour nouveau le pronostic des cancers dépistés à un stade précoce.
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