Selon une étude de phase III présentée lors du 104e Congrès annuel de l’AUA (American Urological Association), un nouveau spray topique (pour l’instant connu sous le nom de code PSD502) serait un traitement sûr et efficace de l’éjaculation prématurée. Ce trouble qui, toucherait de 20 à 30 % des hommes, correspond, selon la définition de l’International Society of Sexual Medicine, à une latence d’éjaculation intravaginale d’une minute ou moins. Ce nouveau topique est un aérosol de lidocaïne et de prilocaïne, qui permet de rendre moins sensible la peau non kératinisée du pénis, à savoir la face interne du prépuce et le gland, sans affecter la sensation de l’éjaculation. Ce traitement peut être appliqué cinq minutes avant le rapport sexuel. L’étude présentée au congrès de l’AUA a porté sur
300 hommes ayant en moyenne une latence d’éjaculation intravaginale de 0,6 minute. Ils ont été répartis en deux groupes, l’un appliquant le spray PSD502, l’autre un spray placebo. Dans le groupe PSD502, le temps de latence s’est amélioré de 4 minutes (contre
1 minute dans le groupe placebo). Le spray a été bien toléré par les patients et leurs partenaires.
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