EN 2014, la revue « Prescrire » estimait que la dompéridone était responsable de 40 à 190 morts subites cardiaques. Aujourd’hui, ce sont des épidémiologistes de renom, dont Catherine Hill (Institut Gustave Roussy) qui revoient à la hausse cette estimation. Selon leur analyse statistique, la dompéridone serait plutôt responsable de 231 décès par an (article publié dans « Pharmacoepidemiology and Drug safety »).
Ce travail a pris en compte les données de remboursement par l’assurance-maladie, l’épidémiologie de la mort subite cardiaque en France et les chiffrages d’augmentation de risque de mort subite cardiaque liée à la dompéridone dans d’autres pays.
La revue « Prescrire » indique que « les patients ont intérêt à être informés des dangers de la dompéridone et des médicaments voisins, tels que la métopimazine (Vogalène et génériques) ou le métoclopramide (Primpéran ou autre) ». Rappelons qu’en France, les formes orales de dompéridone dosées à plus de 10 mg ont été retirées du marché à l’automne 2014. Mais les dosages jusqu’à 10 mg restent commercialisés et remboursables dans l’indication nausées – vomissements.
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