CONTRAIREMENT à ce qui était admis, la quantité consommée n’est pas le seul danger pour l’ecstasy. Même à dose modérée, le stupéfiant pris dans un environnement à température élevée expose à un risque accru de décès. L’agence américaine des National Institutes of Health tire la sonnette d’alarme au vu des conclusions d’une étude (The Journal of Neuroscience, publié en ligne le 5 juin) menée chez des rats soumis à une atmosphère proche des conditions réelles de consommation (rassemblement bruyant et chaud).
L’ecstasy consommée à dose élevée est bien connue pour élever la température corporelle et augmenter le risque de décès. Cet effet était admis comme étant négligeable pour les doses modérées. Dans un environnement calme et frais, la prise du stupéfiant augmente la température corporelle sans que ce ne soit dommageable. Dans une situation confinée de chaleur et de foule bruyante, la capacité d’auto-régulation de la température corporelle est dépassée, explique le Dr Dora D. Volkow directeur de la recherche sur l’addiction aux drogues.
L’hyperthermie cérébrale peut alors entraîner le décès. Une lutte contre la vasoconstriction cutanée pourrait être un antidote efficace pour contrer les effets du toxique.
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