En plus des doutes existant sur l’efficacité de certains génériques, leur mise sur le marché, à un moindre coût, a deux conséquences « gênantes ».
Plusieurs publications récentes montrent qu’il existe une relation entre la consommation d’une molécule et le nombre de génériques disponibles sur le marché. « Cette relation avec la consommation est particulièrement bien documentée pour les fluoroquinolones, avec comme conséquence une augmentation très marquée et très rapide de la résistance des entérobactéries à ces antibiotiques. »
La politique des génériques a pour objet de diminuer les coûts des médicaments dans le budget des comptes sociaux des pays développés et de permettre un accès aux soins dans les pays émergents. « Mais on a oublié le coût écologique de la résistance. »
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !