Un premier colloque sur les médecines non conventionnelles

Publié le 04/01/2016
Fort de l’engouement croissant des patients et de certains professionnels de santé pour les médecines alternatives et complémentaires (MAC), pour utiliser la terminologie choisie par le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), la faculté de médecine de l’université Nice Sophia-Antipolis, sous l’égide de son doyen le Pr Patrick Baqué, a organisé un colloque sur les médecines non conventionnelles.
Un premier colloque sur les Médecines non conventionnelles

Un premier colloque sur les Médecines non conventionnelles

Sa première édition a eu lieu le 5 décembre dernier et a réuni, autour du thème « Place des thérapies complémentaires dans la prise en charge des maladies chronique et du cancer », des experts français et internationaux. Ce colloque est le fruit d’une année de travail et de réflexion de l’équipe bénévole de l’Observatoire des médecines non conventionnelles (OMNC). Une équipe multidisciplinaire composée de médecins, pharmaciens, soignants et thérapeutes dont la mission a pour objectif de réaliser des études scientifiques pour valider, ou non, la pertinence des MAC, de développer l’enseignement des techniques validées et de communiquer les avancées au grand public.

En effet, il existe une demande forte de la part des patients. Un constat corroboré par le Conseil de l’ordre des médecins qui, dans son premier numéro de webzine lancé en juillet 2015 – « Quelle place pour les médecines alternatives et complémentaires ? » –, déclare que 40 % des Français auraient recours aux MAC et cette proportion augmenterait chez les personnes atteintes d’une maladie grave ou chronique. Pour le Pr Jean-Yves Fagon, chef du service réanimation à l’hôpital Européen Georges-Pompidou, « la demande croissante des patients pour ces pratiques signifie que, aujourd’hui, la médecine conventionnelle ne répond pas à 100 % à leurs attentes », peut-on notamment y lire.

Parmi la variété de sujets abordés lors de ce premier colloque, l’aromathérapie était bien évidemment représentée. « Déjà largement utilisée dans d’autres pays européens (Allemagne, Suisse, Belgique, Royaume-Uni), l’aromathérapie entre progressivement dans les établissements de soins français. Ces premières expériences sont très prometteuses, tant pour la santé des patients que pour les équipes médicales », déclare l’OMNC sur son site.
 
C.N.

Source : lequotidiendupharmacien.fr