L’abatacept est le premier représentant d’une nouvelle classe de produits biologiques qui module sélectivement un signal clé de la costimulation nécessaire à l’activation complète des lymphocytes T. Ces lymphocytes jouent un rôle important dans la polyarthrite rhumatoïde : ils infiltrent le tissu synovial et libèrent des cytokines (TNF alpha et Interleukine 2), lesquelles activent alors des lymphocytes B, des macrophages, des monocytes et des fibroblastes. Les macrophages activés sécrètent à leur tour différentes cytokines, notamment le TNF alpha, l’IL1 et l’IL6 qui induisent la stimulation de fibroblastes synoviaux ; ceux-ci vont alors libérer des métalloprotéases responsables de lésions tissulaires. Les cytokines sont également à l’origine de l’inflammation et des gonflements et induisent l’activation d’un plus grand nombre de lymphocytes T et B et de macrophages. Ce cycle s’auto-entretient. Les lymphocytes T activés seraient également responsables du processus de destruction ostéocartilagineux.
On comprend ainsi tout l’intérêt d’agir en amont de la cascade inflammatoire sur les lymphocytes T pour inhiber en aval l’activation de cellules effectrices et la production de cytokines responsables de l’inflammation et des destructions articulaires caractéristiques de la PR.
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