La corticothérapie utilisée classiquement au cours de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) n’améliore pas la survie et ne réduit la symptomatologie que de 20 % environ. Une équipe de l’université Johns Hopkins (Baltimore) vient de comprendre la cause de cette perte d’activité et, du coup, suggère un moyen de la restaurer. La clé du succès repose sur le sulforaphane, une molécule contenue, notamment, dans les brocolis.
Un rapide rappel biochimique est nécessaire. Une enzyme, l’histone déacétylase 2 (HDAC2), est indispensable à la réaction permettant aux corticoïdes de limiter l’inflammation. Or cette enzyme est fortement réduite dans le tissu pulmonaire au cours de la BPCO. Cette réduction, viennent de découvrir Shyam Biswal et coll., est le fait d’un défaut de S-nitrosylation de la HDAC2, due à l’exposition au tabac. Les chercheurs ont constaté que le sulforaphane rétablit l’activité enzymatique de la HDAC2 et donc la sensibilité des macrophages alvéolaires aux corticoïdes. De quoi envisager un traitement plus efficace des exacerbations de BPCO.
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !