Une malencontreuse erreur s’est glissée dans l’article « Les six clés d’une antibiothérapie bien conduite », paru le 14 décembre. La spécialité Ultra-Levure (Biocodex) y est citée, accompagnée entre parenthèses de la mention « lactobacilles », laissant à penser qu’Ultra-Levure est composé de lactobacilles. Or, comme on le sait, Ultra-Levure est un médicament dont le principe actif est la levure Saccharomyces boulardii CNCM I-745. C’est justement ce qui fait toute la spécificité d’Ultra-Levure : à savoir, une levure dans un marché des produits probiotiques très largement constitués de bactéries, notamment des lactobacilles.
Tandis que les levures sont notamment insensibles aux antibiotiques, donc restent vivantes et actives lorsqu’elles sont associées à un antibiotique, les bactéries probiotiques sont au contraire extrêmement sensibles aux antibiotiques à large spectre (type amoxicilline) et donc bien souvent rendus inopérantes lorsqu’elles leur sont associées.
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