La question tenaille presque quotidiennement les aidants des malades d'Alzheimer. Retrouvera-t-il(elle) le chemin de la maison ? Chaque jour ou presque, les services de police sont amenés à réorienter des patients égarés incapables de livrer leur adresse, et parfois même leur identité. Le « taux d’errance » a été évalué à 60 % chez ces malades qui, s’ils ne sont pas retrouvés dans les 24 ou 48 heures, décèdent une fois sur deux. Heureusement, des solutions existent. Essentiellement conçues autour de la géolocalisation, leur principe consiste à localiser en direct les utilisateurs et à alerter leur entourage lorsqu’ils se sont perdus ou ont franchi les limites d’une zone préalablement définie. Encore faut-il que le porteur du dispositif arrive à l’utiliser facilement et que l'appareil avertisse automatiquement les aidants lorsque l’utilisateur s’est égaré…
Au Japon, où l'imagination est féconde, un nouveau procédé pourrait aider les malades d'Alzheimer à rejoindre plus sûrement leurs pénates. Une société d'Iruma, au nord de Tokyo, a en effet mis au point des petits autocollants porteurs d'un code-barres à apposer sur un ongle de la main ou du pied du patient. Ce service d'aide au retour à domicile a été mis en place par les services sociaux de la ville à titre gratuit. Mieux qu'une étiquette cousue à un vêtement - car les personnes ne portent pas toujours les mêmes - ces pastilles codes-barres présentent l'avantage d'être portées en permanence. Lorsqu'un policier retrouve un porteur désorienté, la lecture du code permet ainsi de connaître le quartier où habite le malade, son numéro de téléphone et son identité. Pour qu'elle reste lisible, le fabricant recommande tout de même de changer l'étiquette toutes les deux semaines. Il conseille également aux malades égarés pris par l'angoisse, de ne pas se ronger les ongles…
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