Le sevrage direct par arrêt brutal de la consommation de la drogue opiacée est généralement réalisé en structure spécialisée. Il répond à une volonté d’arrêt forte d’un patient dont la toxicomanie est récente. Même s’il est souvent suivi d’une rechute, il permet au patient de prendre conscience de sa dépendance et peut conforter le désir d’intégrer une filière de soins et de bénéficier d’un TSO.
La prescription d’accompagnement du sevrage, sur quelques jours, atténue les signes de manque : antalgiques (paracétamol, aspirine), spasmolytiques, antidiarrhéiques, antiémétiques, hypnotiques, sédatifs (Théralène, Tercian). L’emploi de ces médicaments est le plus limité possible. Il est possible de prescrire pendant quelques jours un traitement qui, en inhibant la sécrétion centrale réactionnelle de noradrénaline résultant du manque en opiacés, atténue la symptomatologie (Catapressan, hors AMM).
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