Selon les recommandations de bonne pratique publiées en juin 2012 par l’ANSM et la HAS, il est conseillé, en cas de chirurgie, sous réserve de l’analyse bénéfice/risque, de poursuivre l’inhibition plaquettaire dans les situations suivantes : cataracte, chirurgie dentaire, chirurgie dermatologique, chirurgie orthopédique et chirurgie vasculaire. Et de l’arrêter dans les chirurgies suivantes : amygdalectomie, urologie, glaucome et neurochirurgie.
Il faut toujours avoir présent à l’esprit que l’arrêt temporaire des antiplaquettaires (il n’est pas toujours nécessaire d’arrêter tous les antiplaquettaires : à l’exception de quelques actes chirurgicaux, la majorité des gestes invasifs peuvent être réalisés sous aspirine) expose à un risque accru d’événements vasculaires (risque maximal au 7e jour après l’arrêt ; l’arrêt des antiagrégants plaquettaires serait responsable d’environ 5 % des hospitalisations pour syndrome coronaire aigu et de 15 % des récidives de ce dernier), et doit faire l’objet d’une réflexion sur le rapport bénéfice/risque ainsi que sur le moment de la reprise du traitement.
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !