À NOUVEAU disponible dans les officines françaises depuis le 15 janvier 2014, Diane 35 n’en reste pas moins sous haute surveillance des autorités sanitaires. « Nous avons décidé de la suspension de Diane 35 car nous estimions que son rapport bénéfice/risque était défavorable », rappelle Dominique Maraninchi, directeur de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). « Nous n’avons pas été suivis par l’Europe, mais notre opinion n’a pas changé », affirme-t-il. Pour lui, cet épisode a eu le mérite de rappeler ce qu’était Diane 35, c’est-à-dire « un traitement de l’acné de deuxième intention, en cas d’hyperandrogénie, et non un contraceptif. Juste avant son retrait du marché, la consommation avait déjà diminué de 80 % », note-t-il. Le retour de Diane 35 dans les officines s’accompagne d’un plan de surveillance adapté, avec une vérification de la consommation pour éviter les détournements d’usage, qui concernaient 80 % des prescriptions avant sa suspension. De plus, des brochures seront distribuées aux patientes pour les alerter sur les risques thromboemboliques du médicament. « Nous serons ultra-vigilants », prévient Dominique Maraninchi.
Diane 35
Retour sous haute surveillance
Publié le 03/02/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3065
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