L’affection était tombée dans les oubliettes et voilà qu’elle revient, au moins aux États-Unis. Le syndrome des buveurs de lait et d’alcalins était décrit chez des patients qui en consommaient de grandes quantités pour soulager un ulcère gastro-duodénal. Puis les nouveaux antiulcéreux sont arrivés et avec eux la fin d’une maladie. Mais il reparaît, expliquent Stanley Goldfarb et Ami Patel (Pennsylvanie), avec la mode des supplémentations. Et d’ailleurs, ajoutent-ils, il devrait dorénavant s’appeler le syndrome du calcium et des alcalins.
En effet, aux États-Unis, parmi tous ceux qui usent et abusent de suppléments calciques, disponibles en vente libre, des risques liés au surdosage sont plus patents chez les femmes ménopausées, les receveurs de greffes, les boulimiques et les insuffisants rénaux en dialyse. Les auteurs précisent que l’hypercalcémie pourrait entraîner chez eux une hypertension artérielle ou une défaillance rénale.
Si un apport calcique de 1,2 à 1,5 g par jour ne peut qu’être bénéfique, il n’en demeure pas moins que les médecins devraient surveiller annuellement la calcémie de leurs patients, à la recherche d’un éventuel surdosage.
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