Le glibenclamide administré chez des enfants diabétiques permet de corriger les troubles du mouvement (dyspraxie) associés. C’est ce que viennent de montrer des chercheurs de l’INSERM en collaboration avec des équipes médicales des hôpitaux Necker-Enfants malades et de la Pitié-Salpétrière. Plus précisément, les enfants atteints de diabète néonatal se caractérisent par un défaut génétique qui affecte la sécrétion d’insuline, mais qui touche aussi les cellules musculaires et cérébrales. Résultat, ceux-ci souffrent également d’hypotonie et de dyspraxie. L’injection d’insuline régule la glycémie mais ne corrige pas les autres troubles. Les chercheurs de l’INSERM se sont intéressés aux effets du glibenclamide sur ces enfants. On savait déjà que ce médicament habituellement utilisé dans le diabète de type 2 du sujet âgé leur permettait d’avoir une sécrétion d’insuline suffisante. Cette fois, l’étude qui vient d’être publiée dans la revue « Diabetes Care » conclut qu’il diminue aussi l’hyperactivité, les troubles de la réalisation des mouvements fins (écriture) et du tonus. « Cette étude est la première à montrer qu’un médicament oral contre le diabète peut aussi agir directement sur le cerveau de ces enfants », explique le Dr Jacques Beltrand, coordonnateur de l’étude.
Recherche : la dyspraxie traitée par un antidiabétique
Publié le 04/11/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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