Généralement asymptomatique jusqu’à un stade avancé, évoluant de façon insidieuse sur 15 à 20 ans, la rétinopathie diabétique entraîne, en l’absence de traitement, une diminution de la vision pouvant aller jusqu’à la cécité si elle n’est pas dépistée et traitée à temps puis suivie avec rigueur.
Cette complication du diabète altère de façon importante la qualité de vie : à l’annonce du diagnostic (crainte de cécité prochaine), lorsque des troubles visuels commencent à gêner l’activité, lorsque la présence d’une tierce personne s’impose au quotidien puis bien sûr au moment où la cécité s’installe. Par ailleurs, l’altération de la vision gêne l’observance du traitement antidiabétique.
Des altérations insidieuses de la rétine s’observent chez quelque 50 % des patients atteints d’un diabète de type 1 (DT1) et chez 30 % de ceux atteints d’un diabète de type 2 (DT2).
En France, on estime qu’environ un tiers des sujets diabétiques sont porteurs d’une rétinopathie, soit à peu près 1 million de personnes - dont environ 200 000 présentent une altération de la vision diagnostiquée -. Un millier de patients diabétiques deviennent aveugles chaque année.
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