Autre problème qui concerne les malades atteints de l’hépatite C : près de la moitié des patients ignorent leur statut sérologique, la grande majorité d’entre eux étant asymptomatiques. De ce fait, « seulement 6 % des malades reçoivent un traitement en France, et entre 2 et 3 % en Europe », déplore Stefan Wiktor, responsable du programme mondial de lutte contre l’hépatite à l’OMS. Face à ce constat, l’OMS vient de recommander la réalisation d’un dépistage chez toutes les personnes à risque. En France, ce dépistage ciblé est déjà préconisé. Tout médecin doit le proposer aux usagers de drogues, hémodialysés, sujets incarcérés, VIH + ayant fait des tatouages, piercings, de l’acupuncture ou mésothérapie sans matériel à usage unique, patients ayant des ALAT élevées, etc. Mais les experts de la pathologie veulent aller encore plus loin et plaident pour un dépistage systématique. En effet, ils estiment que la stratégie de dépistage ciblé a atteint ses limites et que, aujourd’hui, près de 90 000 individus infectés par le virus de l’hépatite C ignoreraient encore leur statut sérologique. Selon eux, seul le dépistage généralisé permettrait de les déceler.
À quand le dépistage systématique ?
Publié le 17/04/2014
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3086
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !