Précautions d’emploi

Publié le 25/11/2013
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Les plantes, comme toutes substances actives vouées à l’organisme, ont leurs propres conditions d’utilisation. Par précaution, elles seront réservées à l’adulte (certaines étant déconseillées aux femmes enceintes) et ne pourront être dispensées sans connaître l’historique des traitements de la personne à laquelle elles se destinent. Par exemple, les espèces aux propriétés cholagogues et cholérétiques sont contre-indiquées dans les cas d’obstruction des voies biliaires (présence de calculs) et de pathologie hépatique sévère. Ces traitements ne doivent pas excéder 15 jours. Parmi eux, le radis noir, draineur hépatique et urinaire, peut être administré avec profit en cure aux intersaisons ou avant les fêtes en prévention des excès de table. Toutefois il contient des dérivés soufrés qui peuvent capter l’iode, interdisant son usage aux personnes présentant des problèmes de thyroïde. Les lendemains de fête, il faudra plutôt avoir recours à la fumeterre dont certains alcaloïdes luttent contre les états nauséeux et les céphalées. Par ailleurs, il est d’heureuses interactions comme l’artichaut et ses probables vertus hépatoprotectrices qui seront utiles pour combattre les effets hépatotoxiques des huiles essentielles à phénols. Attention aux substances absorbantes comme le charbon végétal qui doit être administré à intervalle des traitements médicamenteux tandis que les laxatifs drastiques, qui agissent par irritation de la paroi intestinale, peuvent créer une dépendance et sont donc réservés à une utilisation ponctuelle.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3049