L’étude de l’Institut national de la consommation (INC), publiée en septembre 2013, a relancé la polémique en affirmant que l’e-cigarette contenait des agents cancérogènes en quantité non négligeable, notamment du formaldéhyde, de l’acroléine et de l’acétaldéhyde.
Mais la communauté scientifique avait réagi avec virulence. « L’INC ne montre pas d’effet cancérogène aux doses réellement présentes dans l’e-cig. En outre, il existe un conflit d’intérêt : l’INC est financé par le ministère des Finances, qui a beaucoup à perdre si les cigarettes sont moins vendues que les e-cig, alors que les recettes de la taxe s’élèvent à 14 milliards d’euros », dénonce Jean-François Etter, professeur en santé publique à l’université de Genève, et auteur du livre « La vérité sur la cigarette électronique »*.
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