L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) indique que les patchs de nicotine ne peuvent se substituer l’un à l’autre.
« Dans le sevrage tabagique, il ne faut pas changer de marque de patch nicotinique si le patient est équilibré », insiste l'ANSM dans un communiqué, suite à un signalement de pharmacovigilance. Cette substitution peut entraîner des symptômes de manque (irritabilité, anxiété, perturbations du sommeil) ou de surdosage (nausées, maux de tête ou palpitations).
À ce jour, quatre spécialités de patchs de nicotine sont commercialisées en France : Niquitin, Nicotinell, Nicopatch et Nicoretteskin. Selon la spécialité utilisée, ces patchs délivrent une quantité de nicotine différente. Elle est de 7 mg, 14 mg ou 21 mg sur une durée de 24 heures pour Niquitin, Nicotinell et Nicopatch. Elle est de 10 mg, 15 mg ou 25 mg sur une durée de 16 heures pour Nicoretteskin.
Or « la biodisponibilité de ces patchs, c’est-à-dire la vitesse et la fraction absorbée du principe actif pour produire son action thérapeutique, n’a pas été comparée entre les différentes spécialités, à l’exception de Nicotinell et son générique (Nicopatch) », avance l’ANSM. C'est pourquoi, « la bioéquivalence entre les patchs ne peut pas être garantie », affirme l'agence sanitaire.
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