Une supplémentation en vitamines C et E au cours de la grossesse ne permet pas de réduire les pathologies périnatales ou maternelles associées à la survenue d’une HTA gravidique. L’étude avait été mise en place en supposant que le stress oxydatif intervient dans les mécanismes de réduction de la perfusion placentaire. Les vitamines C et E ont été choisies pour leurs propriétés antioxydantes.
L’étude en double aveugle, randomisée, contre placebo, a été menée chez 9 969 nullipares à bas risque de prééclampsie, avec une supplémentation entamée entre la 9e et la 16e semaine de grossesse, avec 1 000 mg de vitamine C et 400 UI de vitamine E ou un placebo.
L’effet a été évalué sur l’apparition d’une HTA gravidique isolée ou associée à une augmentation des enzymes hépatiques, une thrombocytopénie, une augmentation de la créatinine sérique, la survenue de convulsions, un accouchement prématuré sur indication médicale, un retard de croissance intra-utérin ou une mort périnatale.
Il n’y a pas de différence significative entre les deux groupes.
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