Pas de bénéfices démontrés sur la santé

ASPARTAME, stévia, sucralose, acésulfame K… Si les édulcorants intenses ne présentent pas de risque pour la santé, ils n’offrent pas non plus de bénéfices pour celle-ci. En effet, un travail pionnier de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) montre que, malgré le faible apport calorique des édulcorants, leur consommation n’apporte aucun bénéfice sur le contrôle du poids (ils entraînent même un gain de poids dans certaines études), ni sur l’apparition de diabète de type 2. Enfin, chez les sujets diabétiques, il n’a pas été démontré de bénéfice de la consommation régulière d’édulcorant intense à la place du sucre sur le contrôle de la glycémie. En conclusion, « il n’y a pas lieu d’encourager la substitution du sucre par des édulcorants intenses », indique l’Anses. L’objectif est plutôt de réduire les apports en sucres par la réduction globale du goût sucré dans l’alimentation, et ce, dès le plus jeune âge.