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Ozempic

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Publié le 20/05/2019
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Ozempic (sémaglutide) est un nouvel analogue du GLP-1 (glucagon-like peptide) proposé pour la prise en charge du diabète de type 2.
ozempic

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Crédit photo : DR

La classe pharmacologique

Ozempic renferme du sémaglutide, un nouvel analogue du GLP-1 (glucagon-like peptide). Rappelons que le GLP-1 stimule la sécrétion d’insuline d’une manière glucose-dépendante. Il agit par l’intermédiaire d’un récepteur exprimé au niveau des cellules à insuline et de certains tissus périphériques comme le système nerveux central et périphérique, le cœur, les reins, les poumons et le tractus digestif. L’activation des récepteurs par le GLP-1 stimule la sécrétion d’insuline mais aussi active la transcription du gène de l’insuline, augmente la biosynthèse d’insuline, stimule la prolifération et la survie des cellules et diminue la mort cellulaire. Enfin, le GLP-1 inhibe la sécrétion de glucagon, ralentit la vidange gastrique et augmente le sentiment de satiété…

Les principales caractéristiques du produit

Ce médicament est indiqué, chez l’adulte, dans le traitement du diabète de type 2, en association avec d’autres antidiabétiques (bi ou trithérapie), ou en monothérapie quand la metformine est inappropriée. Ozempic, qui s’administre par voie sous-cutanée (stylo prérempli), est disponible sous trois dosages : 0,25 mg par dose (0,19 ml), 0,5 mg par dose (0,37 ml), 1 mg par dose (0,74 ml). La posologie recommandée est d’une injection par semaine, en commençant par 0,25 mg en dose initiale pendant au moins 4 semaines. En ajustant celle-ci par la suite sur les résultats observés.

Le produit dans sa classe thérapeutique

Ce produit s’ajoute aux précédents analogues du GLP-1 déjà commercialisés : exénatide-Byduréon et Byetta, dulaglutide-Trulicity et liraglutide-Victoza.

Comme les autres médicaments de cette classe, outre une amélioration de l’équilibre glycémique, il induit également une perte de poids, d’importance variable, fonction de la posologie et du temps de traitement.

Le confort du patient

Les principaux effets indésirables (s’atténuant généralement avec le temps) sont représentés par des nausées (plus rarement des vomissements) et des diarrhées. Une augmentation du risque d’hypoglycémie a été observée lors des essais principalement en cas d’association à un sulfamide hypoglycémiant ou une insuline.

 

Par Didier Rodde, pharmacologue

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3521