La Commission de la transparence, rattachée à la Haute Autorité de santé (HAS), s’est prononcée en faveur du déremboursement des spécialités contenant de l’olmésartan (indiqué dans l’hypertension artérielle essentielle), en raison d’un SMR insuffisant. Cette décision devrait entrer en vigueur dans un délai d’un an, « afin que les patients disposent du temps nécessaire aux éventuelles modifications thérapeutiques », indique la commission. Les spécialités concernées, renfermant de l’olmésartan seul ou en association, sont : Alteis, Alteisduo, Olmetec, CoOlmetec, Axeler et Sevikar.
Pour étayer sa décision, la commission de la HAS s’appuie sur les données de pharmacovigilance qui montrent que l’olmésartan peut entraîner des entéropathies rares, mais graves, se manifestant par une diarrhée chronique sévère avec perte de poids importante pouvant entraîner une hospitalisation. Un sur-risque qui n’a pas été retrouvé avec les six autres sartans disponibles (candésartan, éprosartan, irbésartan, losartan, telmisartan et valsartan). En outre, la commission rappelle que l’intérêt de l’olmésartan n’a pas été démontré en terme de morbi-mortalité, et que de nombreuses alternatives thérapeutiques existent au sein des sartans ainsi que des 4 autres classes d’antihypertenseurs (diurétiques, IEC, inhibiteurs calciques et bêtabloquants).
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