Le contexte
Monsieur H. est suivi pour asthme depuis une dizaine d’années. Son traitement de fond est complété par d’éventuelles administrations d’un bronchodilatateur à la demande en cas d’exacerbation (en l’occurrence du salbutamol = Airomir). Ayant constaté la présence de quelques petits « placards » blanchâtres dans sa bouche, il a consulté le médecin. Diagnostic évident : mycose buccale.
Seretide, un traitement continu de l’asthme, associe un corticoïde (fluticasone) et un bronchodilatateur bêta-2-mimétique d’action prolongée (salmétérol).
La nystatine (Mycostatine) est un polyène antifongique indiqué dans le traitement (ou la prévention) de la candidose buccale et pharyngée, laquelle peut être traitée par un antifongique local tout en continuant le traitement anti-asthmatique par Seretide.
Votre conseil
Les effets indésirables associés à la corticothérapie sont ici locaux : raucité de la voix et candidose buccopharyngée s’observent assez fréquemment. Ces manifestations sont limitées par un rinçage soigneux et prolongé de la bouche à l’eau et le brossage des dents après chaque inhalation. M. H. a négligé depuis plusieurs semaines cette précaution.... Il est possible de conseiller, en plus du traitement antifongique prescrit, de fréquents gargarismes avec une solution alcaline (bicarbonate de sodium).
Une fois ouvert, le flacon de nystatine se conserve une semaine : il est conseillé de mentionner la date d’ouverture sur son étiquette.
Nicolas Tourneur
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !