Le récepteur aux œstrogènes a été le premier récepteur aux stéroïdes à apparaître au cours de l’évolution.
De manière un peu surprenante, au tout début de son histoire, il ne liait encore aucun ligand (il ne sera activé par l’estradiol que bien plus tard) et était donc ce qu’il est convenu d’appeler un « récepteur orphelin ». Il existe, notamment, chez un mollusque contemporain, l’aplysia, sans y jouer de rôle connu.
Remarquons au passage que les œstrogènes ne sont pas nécessaires à la reproduction sexuée dans certaines espèces.
Puis est intervenu une duplication du gène, les récepteurs ont évolué, ont rencontré leur ligand et se sont extraordinairement intégrés à de très nombreux niveaux de la physiologie, au point d’être devenus de grands orchestrateurs de l’organisme. Ils jouent en effet des rôles non seulement dans la reproduction et les caractères sexuels secondaires, mais aussi au sein du cerveau, du système immunitaire, des os, du métabolisme, de la peau…
Autre argument relatif à l’importance du rôle du récepteur aux œstrogènes : l’analyse de milliers de séquences de ce récepteur n’a permis d’identifier que très peu de mutations, y compris au cours des cancers.
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