Tatouer n'est pas jouer ! Catta Gallinger, mannequin canadien de 24 ans l'a éprouvé à ses dépens. Séduite par l'« Eyeball Tattoo », une drôle de mode venue des États-Unis, la jeune fille avait souhaité se faire tatouer le blanc de l'œil gauche en mauve. Bien mal lui en a pris car trois semaines après le tatouage, son œil s'est mis à gonfler et à pleurer des larmes violettes. Et l'administration de collyres antibiotiques et stéroïdes n'y changea rien. Le gonflement interne de l'œil et la concentration des pigments autour de la cornée contraint même les médecins à un retrait chirurgical du surplus d'encre. En quelques jours, l'infection et l'inflammation finirent par se résorber lentement. Mais le mannequin a toujours l'œil enflé… et mauve. Plus grave encore, sa vue s'est dégradée et les médecins affirment que les dioptries perdues le sont de façon définitive. Injecter un pigment dans une structure vascularisée - la conjonctive de l'œil - est une pratique très risquée, expliquent les ophtalmologues. Le risque ultime étant la cécité. Aujourd'hui, regrettant amèrement son aventure esthétique, le mannequin à l'œil mauve alerte les internautes tentés par l'expérience de l'« Eyeball Tattoo » et jure, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendra plus…
Tatouage
À l’œil, mais pas gratuit !
Par
Publié le 05/10/2017
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés

oeil tattoo
Crédit photo : DR
D. D.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3377
Une année de prescription
Un arsenal thérapeutique multicible qui élargit les possibilités de prise en charge
Les problèmes au masculin
La nouvelle classe des caftors
3 ordonnances au féminin