Affectant parfois le nerf ophtalmique (une branche du trijumeau), le zona détermine des lésions oculaires à type de kératite, d’uvéite ou de névrite optique : à l’origine d’un risque de cécité, il constitue une urgence médicale. L’éruption unilatérale atteint alors le cuir chevelu, le front et le pourtour de l’œil, paupière comprise.
L’atteinte du nerf maxillaire supérieur localise les lésions au niveau de la tempe ; celle du nerf maxillaire inférieur à la joue, à la lèvre supérieure, au palais et à la gencive. L’atteinte du nerf facial est à l’origine d’un zona otitique s’accompagnant de douleurs à l’oreille et au tympan et de troubles neurologiques (vertiges, acouphènes, altération auditive) voire d’une atteinte de la langue ou d’une hémiparalysie faciale.
Chez 10 à 15 % des patients, notamment ceux > 70 ans, l’affection se chronicise après la guérison du zona et les douleurs, dites alors postzostériennes persistent. Elles s’associent souvent à une perte de sensibilité excédant le territoire affecté par la réactivation virale. Leur disparition ne survient qu’au bout de 6 à 8 mois, mais elles peuvent se prolonger bien plus longtemps - des années parfois - et altérer d’autant plus la qualité de vie (troubles du sommeil, anorexie, anxiété) qu’elles résistent aux antalgiques usuels.
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