UNE ÉTUDE publiée récemment dans « Chest » montre que la varénicline est plus efficace que le placebo pour l’arrêt du tabac chez les patients atteints d’une BPCO légère à modérée.
On sait que le tabagisme est un important facteur de risque de BPCO et qu’il accélère sa progression. Un grand nombre de patients atteints de BPCO continuent à fumer ?; c’est dire l’importance qu’il y a à trouver des méthodes efficaces pour le sevrage tabagique dans cette population. C’est dans ce contexte que Donald Tashkin et coll. publient dans « Chest » un essai clinique randomisé comparant la varénicline au placebo dans une population de fumeurs présentant une BPCO légère à modérée.
Cet essai international en double aveugle a été conduit dans 27 centres ; ont été inclus 504 patients ayant une BPCO légère à modérée et ne présentant pas de troubles psychiatriques. Après randomisation, ils ont reçu soit la varénicline (250), soit le placebo (254) pendant douze semaines ; ensuite, le suivi sans traitement a été de 40 semaines.
Le critère primaire était le taux d’abstinence continue aux semaines 9 à 12, confirmé par le taux de CO. Le critère secondaire était l’abstinence continue aux semaines 9 à 52.
Résultats : le taux d’abstinence continue à 9-12 semaines a été de façon significative plus élevé dans le groupe varénicline (42,3 %) que dans le groupe placebo (8,8 %) ; l’abstinence à 9-52 semaines est restée plus élevée sous varénicline que sous placebo (18,6 % versus 5,6 %).
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