L’exemple d’Icare

Publié le 18/07/2009
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La proximité avec le soleil, qu’elle résulte de la latitude (l’équateur), de l’altitude (l’indice d’UV augmente d’environ 10 % tous les 1 000 mètres) ou du calendrier (l’été dans l’hémisphère nord), n’est pas favorable à la peau. On aurait pu penser que l’intensité brutale du rayonnement agirait comme un signal d’alarme capable d’avertir précocement des dangers du soleil. Mais il n’en est rien ! Car, plus on est proche du soleil, plus la dose d’UVB reçue est importante. Or, ces UV sont responsables des effets à courts termes de l’exposition, coups de soleil voire brûlure. « Un ensoleillement intense et brutal multiplie les risques liés à l’exposition », rappelle Caroline Debbasch, directeur de la communication scientifique de Vichy International. « Tous les effets délétères du soleil sont alors amplifiés (érythème, taches pigmentaires, mélanome) ». Dans ces conditions, il faut donc se surprotéger à l’aide de filtres solaires, vêtements, lunettes et chapeau. « Ces précautions valent aussi pour les peaux déjà bronzées dont la mélanine n’assure pas plus d’un indice 5 de protection ».


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2666