L’évaluation de la douleur, une étape incontournable

Publié le 27/04/2015
Article réservé aux abonnés

L’évaluation de la douleur permet de la caractériser et d’estimer son intensité. Elle permet de soulager le patient et d’adapter les doses de médicaments à ses besoins. Les outils à disposition des soignants sont des échelles d’évaluation et des questionnaires validés. On distingue deux modes d’évaluation, selon que celle-ci est réalisée par le patient (auto-évaluation) ou par le soignant (hétéro-évaluation).

Parmi les échelles unidimensionnelles destinées à évaluer l’intensité de la douleur, on peut citer :

L’EVA (échelle visuelle analogique) qui correspond à une réglette ;

L’échelle numérique, qui permet d’attribuer une note de 0 à 10 ;

L’échelle verbale simple, qui permet de qualifier la douleur.

Les outils d’autoévaluation multidimensionnelle sont généralement utilisés pour les douleurs chroniques et permettent à la fois de quantifier et de qualifier la douleur (Questionnaire de Saint-Antoine), d’évaluer la composante psychologique et les répercussions sur la qualité de vie.

L’hétéro-évaluation est utilisée chez les nourrissons et les enfants en bas-âge (jusqu’à 3 ans environ), ainsi que chez les adultes ayant des difficultés à communiquer. Parmi les échelles d’hétéroévaluation, on peut citer l’échelle douleur Gustave Roussy (DEGR) pour les enfants de 2 à 6 ans, ou l’échelle EDIN (évaluation de la douleur et de l’inconfort chez les nouveau-nés) adaptée au nouveau-né.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3174