LE SYNDICAT médical CSMF (Confédération des syndicats médicaux français) s’oppose au renouvellement des contraceptifs oraux par les infirmiers et les pharmaciens. « Le gouvernement impose un " transfert de compétence " sans en mesurer toute la portée au niveau de la santé des femmes », estime-t-il. Pour lui, « les infirmières, comme les pharmaciens, n’ont pas, dans les conditions actuelles, les moyens de pouvoir procéder au renouvellement de la contraception en toute sécurité ». Et la CSMF de dénoncer une absence de concertation et de coordination de la part du ministère de la Santé qui a voulu, selon le syndicat, de façon précipitée, appliquer une disposition contestée de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST).
Dès la parution de l’arrêté permettant l’application de la mesure, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) s’était lui aussi montré réservé, invitant même les prescripteurs à porter sur leurs ordonnances la mention « non renouvelable », « dès qu’ils l’estimeront nécessaire ».
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