L’analyse génomique post-vaccinale se fonde sur les immenses progrès réalisés en ce qui concerne les étapes de la réponse immunitaire (innée, humorale et cellulaire), les très nombreuses cellules impliquées, les non moins nombreuses molécules sécrétées à cette occasion au sein de l’organisme ainsi que les multiples interactions moléculaires. Les spécialistes sont ainsi capables d’analyser avec énormément de finesse le cytome (cellules diverses), le protéome (protéines), le métabolome (produits du métabolisme) et le transcriptome (microséquences d’ARN…). Dans le cas du vaccin antigrippal vivant atténué (administration nasale), on peut ainsi mettre en évidence un réseau d’interactions entre gènes associés à la réponse interféron dès le 3e jour.
Dans ce cas, la difficulté principale actuelle et un grand enjeu pour l’avenir semble bien résider dans l’intégration de la grande quantité de données recueillies, impliquant les réseaux d’interactions de gènes, les protéines liées aux processus immuns et les réactions métaboliques. Et bien entendu, in fine, l’établissement de corrélations permettant de prédire l’efficacité vaccinale en « vraie vie ».
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