La formation lancée par Bouchara à partir de la mi-mars fait des émules. L’association Pharm’addict organise une réunion avec ses adhérents sur le même thème le samedi 4 avril : la prescription de benzodiazépines (BZD) avec ou sans traitement de substitution aux opiacés (TSO). « Les problèmes de comportement que le pharmacien rencontre au comptoir sont, la plupart du temps, dus à la consommation de BZD et les phénomènes de manque qu’elle engendre », explique Stéphane Robinet. Investi dans la substitution aux opiacés depuis douze ans, le pharmacien strasbourgeois reçoit une petite centaine de patients toxicomanes sous TSO ou non. « Ceux qui ne prennent pas de BZD ne posent aucun problème. L’héroïne, les TSO ne rendent pas agressifs, au contraire. »
Face aux demandes itératives d’adhérents concernant les BZD, l’association a décidé de faire le tour de la question avec l’aide d’Élisabeth Avril, médecin et coordinatrice du bus méthadone de Médecins du Monde. Ce sera l’occasion de rappeler que pour ce type de délivrance, « il faut toujours poser un cadre pour éviter de se laisser déborder. Et s’entourer du médecin prescripteur et du médecin-conseil de l’assurance-maladie ».
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