Consommer des poissons contenant des taux élevés d’acide gras, comme le hareng ou le maquereau, durant une chimiothérapie peut minorer significativement l’effet du traitement.
Comme le révèle lequotidiendumédecin.fr du 3 avril 2015, des expérimentations menées par l’institut du cancer néerlandais (Netherlands Cancer Institute) ont établi, chez la souris, une corrélation entre l’ingestion d’un microlitre d’huile de poisson contenant l’acide gras PIFA 16 : 4 (n-3) et l’augmentation de la résistance à plusieurs chimiothérapies (irinotécan, cisplatine, oxaliplatine). Or l’étude de six huiles de poissons et quatre types de poissons fait apparaître des taux élevés de PIFA 16 : 4 (n-3) plus particulièrement dans le hareng et le maquereau.
Les chercheurs néerlandais mettent en garde les patients atteints de cancer qui espèrent influer sur leur santé par une supplémentation alimentaire. Sur 118 patients étudiés aux Pays-Bas, 11 % avaient recours à des compléments alimentaires de type Oméga 3. Pourtant, les expérimentations ont démontré que l’ingestion d’huile de poisson accroît le taux d’acide gras dans le sang jusqu’à 20 fois la normale. De même, la consommation standard de maquereau fumé et de hareng augmente davantage le taux de PIFA 16 : 4 (n-3) dans le sang que celle d’autres espèces, comme le thon ou le saumon.
Les chercheurs néerlandais préconisent donc de s’abstenir de consommer du hareng, du maquereau et de l’huile de poisson dès la veille de la chimiothérapie et ce jusqu’au jour suivant.
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