- La plainte pour insomnie est avant tout subjective : elle fait référence à un symptôme et non à une maladie (dont l’insomnie constitue alors un signe parmi d’autres) ;
- Le traitement d’une insomnie doit être avant tout étiologique ;
- Une prise en charge symptomatologique par un médicament hypnotique doit demeurer transitoire, conformément aux consensus médicaux mais aussi à la réglementation en vigueur en France ;
- Les médicaments hypnotiques les plus prescrits appartiennent à la famille des benzodiazépines et apparentés. Ils exposent à un risque d’accoutumance, de dépendance et potentialisent les troubles respiratoires ;
- Les hypnotiques associant plusieurs principes actifs et connus pour exposer à un risque iatrogène important sont retirés du marché (Noctran) ou vont l’être incessamment (Mépronizine) ;
- La mélatonine de synthèse constitue une alternative dans le traitement des troubles du sommeil à type d’insomnie chez le sujet› 55 ans.
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