- Le reflux pharyngolaryngé (RPL) doit être clairement distingué du reflux gastro-œsophagien (RGO), même s’il s’agit dans les deux cas d’une pathologie liée à des régurgitations gastriques, le plus souvent acides.
- Comme l’indique son nom, le RPL affecte la sphère pharyngolaryngée et respecte souvent l’œsophage. Il peut cependant y avoir coexistence de lésions œsophagiennes et pharyngolaryngées.
- Les lésions peuvent évoluer de façon préoccupante chez un petit nombre de patients, et, même, être à l’origine du développement de lésions cancéreuses pharyngolaryngées.
- Le RPL se traduit par des signes cliniques variés : modification de la voix, accumulation muqueuse dans le pharynx et/ou le larynx, sensation de « gorge serrée », de « boule dans la gorge » (= globe hystérique), raclement permanent de la gorge, toux, douleurs pharyngées et/ou laryngées, etc.
- Le traitement repose avant tout sur la prescription d’anti-sécrétoires gastriques : en premier lieu d’un IPP, en second d’un anti-H2, probablement moins efficace.
- Ce traitement doit être plus intense (posologie doublée) et plus prolongé que celui du RGO.
- La prescription médicamenteuse gagne à être accompagnée de mesures prophylactiques classiques (celles du RGO) mais aussi d’un éventuel soutien psychologique (si stress) et de séances d’orthophonie (si besoin).
Autour de l’ordonnance
Diabète de type 2 : recommandations actualisées pour une offre thérapeutique étoffée
Formation
L’IGAS propose de remplacer l’obligation de DPC par…
Une enquête de l’ANEPF
Formation initiale : le cursus pharmaceutique doit-il évoluer ?
Rémunération
ROSP qualité : plus que deux semaines pour s’autoévaluer !